Le dessin animé ! Mon enfance et celle de toute une génération. Que ce soit à travers le Club Dorothée ou Disney, Les Chevaliers du Zodiaques ou Aladin, nous avons tous été fascinés, émus, motivés, soutenus par ces personnages faits de lignes et de couleurs, qui pourtant pouvaient nous paraitre beaucoup plus réels que notre propre vie.
Je n’ai jamais envisagé de faire de l’animation, jusqu’au jour ou j’ai découvert par le concours d’un ami que c’était un métier, que des gens faisait ça. La révélation fit l’effet d’une bombe nucléaire dans ma tête. J’ai alors commencé à engranger tout ce que je pouvais apprendre, voir, lire, entendre sur le sujet.
Je n’ai pas eu l’occasion de faire d’école et me suis majoritairement forgé à base de making of et de livres comme l’indispensable « Techniques d’animation » de Richard Williams. Je suis très heureux d’avoir suivi ce chemin qui m’est propre et m’a amené à considérer l’animation par mon propre prisme, couplé à celui de la cinématographie dans son ensemble.
Le but du dessin animé est finalement le même que celui de la bande dessinée, dans le fond en tout cas. Mais par ce médium, je peux aller plus loin dans ce que je veux délivrer, et surtout dans la façon dont je veux le délivrer. À l’inverse de la bande dessinée, le dessin animée permet de contrôler le rythme, générer des attentes, des longueurs ou au contraire aller à toute vitesse. Et surtout, surtout, il y a la vie. La vie qui s’épanouit sous nos yeux.
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